Annie a écrit :Bonjour
Au milieu de nos réflexions quotidiennes, revient souvent la notion de choix. Avoir ou n'avoir pas le choix, faire le bon ou le mauvais choix, hésiter entre plusieurs choix !
Ceci s'applique autant à de la marchandise, qu'à un concept d'idées ou encore à un positionnement concernant des êtres vivants
Ce choix, souvent influencé, l'est ... par qui ? Pour qui ? Par quoi ? Pourquoi ?
Au plaisir de vous lire ...
Coucou Annie,
Je pense que l'influence provenant de l'extérieur est liée au vide d'amour, aux zones d'ombre qu'il y a en nous... se traduisant ainsi par les peurs, l'auto-jugement, le rabaissement, la soumission, la dévalorisation, le besoin d'être aimé, reconnu, d'être parfait ou la peur de décevoir, de bousculer, de se tromper ou encore de mal faire, de blesser, d'être rejeté, toutes les formes de dépendances, de compensations, etc.
Autrui prend le pouvoir sur nous dans la seule mesure de ce que l'on veut bien consentir à lui laisser comme commandes accessibles (avec pour leviers le chantage, la culpabilité,...) et réciproquement bien entendu.
Ainsi, nous sommes toujours confrontés aux résonances du passé , des conditionnements et des schémas psycho-émotionnels de nos parents, de l'éducation et du transgénérationnel.
La peur de se tromper (ö) , c'est à mon sens oublier que toute expérience est un enseignement de Sagesse pour nous conduire vers notre centre, nous offrir les conditions nécessaires à notre grandissement et à l'éveil de notre conscience dans l'Amour.
Pour parvenir au but, il y a des routes directes et quelques fois des routes de montagnes... notre coeur est donc là pour nous aider dans nos orientations puisqu'il est la boussole de notre âme.
C'est lui qui nous indique par expansion le choix qui nous apporte le plus de joie et à l'inverse, par oppression, il affiche la température du mal-être généré par l'option retenue.
Quoi qu'il en soit, nous pouvons rebondir, réajuster, reformuler ou encore nous arrêter... le final est que nous ressortons toujours grandis et enrichis de nos expériences et seule la force de l'amour (et du pardon pour soi) nous permettent d'avancer à grand pas dans nos vies.
Un enfant tombe combien de fois avant de savoir marcher ... et nous, quel est notre degré de résilience face à l'échec ?
Sommes nous capables d'être notre propre moteur d'évolution, dans la confiance, le lâcher-prise, le respect de nous-mêmes... tout en laissant avec compassion à autrui leur réalité, leurs attentes, leurs maux et leurs projections ?
Des questions pour répondre à des questions, le débat est ouvert ....
Jolie journée à tous et toutes
Marco