"Qu'est-ce qui à l'intérieur de moi me donne envie de vivre et de me lever le matin ?"
Bonjour tout le monde...
Je cherchais sur le forum des mots qui me parlent depuis plusieurs jours, déjà hier ou avant hier, une autre conversation m'a éclairé, et aujourd'hui je lis le post d'André, d'il y a presque 2 ans.
Je peux dire que je me lève... parce que c'est le matin, qu'avec l'âge je deviens matinale. J'ai envie de voir le ciel, le soleil ou la pluie, la neige en ce moment, câliner mon petit chien, prendre un café, sentir l'eau fraîche sur mon visage, ouvrir la fenêtre et respirer l'air frais du dehors, embrasser mon mari... mais rien ne me "pousse" à faire tout cela, c'est naturellement et automatiquement je crois.
Je ne peux pas parler d'envie, c'est juste comme ça.
J'ai moi aussi laissé tomber les objectifs, le matérialisme, la compétitivité il y a de nombreuses années, après en avoir été l'esclave au point de m'en rendre malade. J'ai depuis laissé la vie me porter ou elle semblait bon me porter, est-ce bien ou mal ? je ne saurais le dire, je peux seulement dire que je ne veux plus être "en obligation de"... Ce n'est pas une forme de rebellion, c'était juste une façon d'essayer de me retrouver, de m'aimer pour ce que je suis, et non pas pour ce que les autres voulaient que je sois.
Suis-je plus heureuse aujourd'hui ? je ne sais pas, (et c'est sûrement pour cela que je cherche des discussions ici;)...
Il y a quelques jours, ma tête explosait de solitude, mon corps tout entier n'en pouvait plus (avec tout un tas de maux inexpliqués et inexplicables, et qui s'atténuent comme par enchantement dès que je me sens mieux lorsque mon esprit s'apaise).
Depuis quelques semaines, je pensais : il me faut un objectif, une raison d'avancer de regarder au loin, un but, mais quoi ?
J'ai essayé de prier, de méditer, de me faire du Reiki... et tristesse, plus rien n'agit sur moi, je n'arrive plus à lâcher prise, à recevoir, à être en paix en dedans... mes cellules sont comme en ébullition permanente.
Il faut dire que je vis dans un endroit ou je ne parle à personne pendant des jours, ou je ne vois personne, je m'enferme... je me referme.
Pourtant j'adore ces moments de contemplation, ne pas avoir de planning. Mais ma raison ou des restes de mon éducation reviennent à grands pas me sermonner et dire : on ne vit pas comme ça !
Je m'autocritique : tu vis comme une ermite ! et OUI, le regard et les réflexions des autres : tu travailles ? non. Mais que fais tu de tes journées ? rien ... au début, je me justifiais, maintenant, je dis rien, c'est comme ça, c'est ma vie...