Pour ma part j'ai effectivement suivi des cours sur la fin de vie, mais pour comprendre et mettre en application j'ai besoin de passer par des moments difficiles pour gérer et poursuivre mon chemin.
J'aime mon métier et j’apprends beaucoup avec le manuel de la vie qui est un livre intarissable, non pas comme on nous le conseille mais comme on le vit.
André tu as éclairé certaines pistes qui me seront utiles et j'ai plaisir de te lire.
Merci André
La mort
- francesca etoile
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- Marie-Laure
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Re: La mort
Heureux clin d'oeil du hasard ... ce roman, attrapé à la volée, il y a quelques jours, dans les rayons de la librairie, juste pour son titre : Une journée avec Monsieur Jules de Diane Broeckhoven.
Avant de le glisser dans une enveloppe, j'en lis quelques mots, puis quelques pages, puis ... tout, avec beaucoup d'émotion : le départ, tout en douceur, de ce Jules est en tous points semblable avec celui de mon beau-père, Jules, jusqu'aux rituels du matin avec sa femme.
Face à la mort, pour ne pas être de "ceux qui restent" ... il y a la vie, tout simplement.
Avant de le glisser dans une enveloppe, j'en lis quelques mots, puis quelques pages, puis ... tout, avec beaucoup d'émotion : le départ, tout en douceur, de ce Jules est en tous points semblable avec celui de mon beau-père, Jules, jusqu'aux rituels du matin avec sa femme.
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When you're smilin'. Keep on smilin'
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Re: La mort
Marie-Laure
Si tu savais à quel point le sourire qui t'a conduite à parler de ce livre a flanqué des battements à mon coeur
Intriguée (tu vas comprendre par quel élément de ton message ), je suis allée chercher le résumé de ce livre sur glouglou, comme dit Max, le "petit nouveau" et là, j'ai cru que mon imagination fertile jouait des tours à mes yeux
Il y a bientôt 31 ans, mon grand-père est allé se coucher, comme d'habitude... Ma grand-mère l'a rejoint, comme d'habitude... Il dormait profondément, comme d'habitude... N'a pas bougé quand elle s'est couchée, comme d'habitude...
Au matin, elle s'est levée, comme d'habitude... Puis, pensant qu'il était temps, est allée réveiller son Jules, mais ce matin-là, il ne se réveillât pas comme d'habitude... Il s'était éteint dans leur sommeil, côte à côte, comme d'habitude. J'ai presque envie de dire main dans la main...
Cette nuit-là, Jules était parti, pour la première fois, sans son Alice
Troublant ce livre ... Mêmes prénoms et départ aussi calme et soudain
Il me "faut" ce livre
Merci Marie-Laure
Si tu savais à quel point le sourire qui t'a conduite à parler de ce livre a flanqué des battements à mon coeur
Intriguée (tu vas comprendre par quel élément de ton message ), je suis allée chercher le résumé de ce livre sur glouglou, comme dit Max, le "petit nouveau" et là, j'ai cru que mon imagination fertile jouait des tours à mes yeux
Il y a bientôt 31 ans, mon grand-père est allé se coucher, comme d'habitude... Ma grand-mère l'a rejoint, comme d'habitude... Il dormait profondément, comme d'habitude... N'a pas bougé quand elle s'est couchée, comme d'habitude...
Au matin, elle s'est levée, comme d'habitude... Puis, pensant qu'il était temps, est allée réveiller son Jules, mais ce matin-là, il ne se réveillât pas comme d'habitude... Il s'était éteint dans leur sommeil, côte à côte, comme d'habitude. J'ai presque envie de dire main dans la main...
Cette nuit-là, Jules était parti, pour la première fois, sans son Alice
Troublant ce livre ... Mêmes prénoms et départ aussi calme et soudain
Il me "faut" ce livre
Merci Marie-Laure
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Re: La mort
(Je voulais juste un smiley, mais il faut 25 caractères minimum pour un message , alors, j'en rajoute un peu )
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- Annie
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Re: La mort
Bonjour
De nombreuses personnes ne pouvant plus sortir de chez-elles, en fonction de l'épaisseur de cendre qui empêchait d'ouvrir les issues, se sont posées côtes à côtes, en s'enlaçant par couple ou par famille, et la mort les a saisi ainsi ...
Peut-être es-tu une ancienne pompéïenne
Tara, ce que tu exprimes là est juste ce que je viens de voir à Pompéï, à ceci près que prendre une grande respiration ne semblait pas possible.Tara a écrit : J'aimerais mourir aux cotés de l'homme que j'aime, j'aimerais sentir à son contact la chaleur de sa peau, me rendre compte quelques secondes ou heures avant que je vais mourir, prendre une grande inspiration et sentir la mort m'emporter en la regardant ...
De nombreuses personnes ne pouvant plus sortir de chez-elles, en fonction de l'épaisseur de cendre qui empêchait d'ouvrir les issues, se sont posées côtes à côtes, en s'enlaçant par couple ou par famille, et la mort les a saisi ainsi ...
Peut-être es-tu une ancienne pompéïenne
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- André Baechler
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Re: La mort
Bonjour
J'invite les personnes souhaitant cheminer sur le thème de la mort à découvrir ces deux femmes qui ont marqué mon existence et ont éveillé en moi l'envie d'accompagner des personnes en fin de vie :
Elisabeth Kübler-Ross est née en 1926 à Zürich, en Suisse. En 1947 elle part en Pologne aider les personnes atteintes d'une épidémie de fièvre typhoïde. Elle découvre alors ce qu'était le camp de concentration de Majdanek et se sent irrémédiablement attirée par l'accompagnement de mourants. Elle est reçue alors à l'Université de Zürich où elle obtient son diplôme de médecin en 1957. Elisabeth Kübler rencontre alors celui qui deviendra son mari : le jeune docteur Emmanuel Ross. Tous deux partent vivre aux Etats-Unis.
Elle obtient le titre de psychiatre et enseigne à l'université. Elle déclenche un monumental scandale en invitant des personnes en phase terminale à venir s'exprimer devant les étudiants. La mort est alors un tabou et de nombreuses personnes s'indignent d'oser ainsi aborder ce thème. Sa maison est incendiée en représailles, mais rien ne l'arrête. Elisabeth Kübler-Ross est plus déterminée que jamais et va ouvrir les esprits en parlant ouvertement de la mort. Elle décède à l'âge de 78 ans le 24 août 2004 à Scottsdale en Arizona. Voici un extrait de ses ouvrages :
Marie de Hennezel est née en 1946 à Lyon, en France. Psychologue de formation, elle rencontre François Mitterrand en 1986 qui lui propose alors d'intégrer une commission ministérielle visant à l'accompagnement de personnes en fin de vie et à la création d'un projet d'unité de soins palliatifs. Elle participe alors à la formation des soignants ainsi qu'à la mise sur pied de la première unité de soins palliatifs composée de 12 lits pour malades en phase terminale. Elle accompagnera par la suite François Mitterrand sur le chemin du départ. A sa manière, elle a poursuivi en Europe la tâche engagée par Elisabeth Kübler-Ross aux Etats-Unis. Voici quelques-uns de ses ouvrages abordant le thème de la mort :
J'invite les personnes souhaitant cheminer sur le thème de la mort à découvrir ces deux femmes qui ont marqué mon existence et ont éveillé en moi l'envie d'accompagner des personnes en fin de vie :
Elisabeth Kübler-Ross est née en 1926 à Zürich, en Suisse. En 1947 elle part en Pologne aider les personnes atteintes d'une épidémie de fièvre typhoïde. Elle découvre alors ce qu'était le camp de concentration de Majdanek et se sent irrémédiablement attirée par l'accompagnement de mourants. Elle est reçue alors à l'Université de Zürich où elle obtient son diplôme de médecin en 1957. Elisabeth Kübler rencontre alors celui qui deviendra son mari : le jeune docteur Emmanuel Ross. Tous deux partent vivre aux Etats-Unis.
Elle obtient le titre de psychiatre et enseigne à l'université. Elle déclenche un monumental scandale en invitant des personnes en phase terminale à venir s'exprimer devant les étudiants. La mort est alors un tabou et de nombreuses personnes s'indignent d'oser ainsi aborder ce thème. Sa maison est incendiée en représailles, mais rien ne l'arrête. Elisabeth Kübler-Ross est plus déterminée que jamais et va ouvrir les esprits en parlant ouvertement de la mort. Elle décède à l'âge de 78 ans le 24 août 2004 à Scottsdale en Arizona. Voici un extrait de ses ouvrages :
- Les Derniers Instants de la vie, Labor et Fides
- La mort est une question vitale, Éditions Albin Michel
- La Nostalgie de sa maison, Le Courrier du Livre
- Accueillir la mort, Édition Pocket
- La Mort est un nouveau soleil, avec Renate Prym-Khoshkish
- Vivre avec la mort et les mourants (1981), avec Renée Monjardet, Éditions du Rocher
- La Mort, porte de la vie, LGF
- La Mort et l'enfant, Éditions du Tricorne
- Une lettre à un enfant devant la mort, Éditions du Tricorne
- Leçons de vie, Édition Pocket
- Avant de se dire au revoir, Presse du Châtelet
- Sur le chagrin et sur le deuil, avec David Kessler, Éditions Jean-Claude Lattès
- Mémoires de vie, Mémoires d'éternité : la mort n'existe pas, avec Loïc Cohen
Marie de Hennezel est née en 1946 à Lyon, en France. Psychologue de formation, elle rencontre François Mitterrand en 1986 qui lui propose alors d'intégrer une commission ministérielle visant à l'accompagnement de personnes en fin de vie et à la création d'un projet d'unité de soins palliatifs. Elle participe alors à la formation des soignants ainsi qu'à la mise sur pied de la première unité de soins palliatifs composée de 12 lits pour malades en phase terminale. Elle accompagnera par la suite François Mitterrand sur le chemin du départ. A sa manière, elle a poursuivi en Europe la tâche engagée par Elisabeth Kübler-Ross aux Etats-Unis. Voici quelques-uns de ses ouvrages abordant le thème de la mort :
- La Mort intime, éditions Robert Laffont, 1995 - préfacé par François Mitterrand
- L'Art de mourir, 1997, en collaboration avec Jean-Yves Leloup
- Mourir les yeux ouverts, Editions Albin Michel, 2005
- Nous ne nous sommes pas dit au revoir, 2006
Re: La mort
Bonjour,
C'est justement grâce à ces deux femmes Elisabeth Kübler Ross d'abord puis Marie de Hennezel (La mort intime) ensuite, que j'ai pu avoir les outils nécessaires pour accompagner des personnes en fin de vie, à leur domicile, seul avec elles et jusqu'au bout.
Ce fut la période la plus riche de ma vie.
Belle journée à vous!
C'est justement grâce à ces deux femmes Elisabeth Kübler Ross d'abord puis Marie de Hennezel (La mort intime) ensuite, que j'ai pu avoir les outils nécessaires pour accompagner des personnes en fin de vie, à leur domicile, seul avec elles et jusqu'au bout.
Ce fut la période la plus riche de ma vie.
Belle journée à vous!
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Re: La mort
Un très beau film : Oscar et la dame rose
Modifié en dernier par André Baechler le 21.10.2011 14h05, modifié 1 fois.
Raison : Suppression de contenu dupliqué et lien vers le sujet déjà existant sur le forum
Raison : Suppression de contenu dupliqué et lien vers le sujet déjà existant sur le forum
www.lamedetara.fr
www.facebook.com/tamalou.fr
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Re: La mort
En effet, Bruno .. visiblement nous avons les mêmes infos .. mais un peu le même job aussi, ce qui prouve que même dans des pays différents, les personnes qui ont marqué l'Histoire sont bien les mêmes et les formations partent sur les mêmes bases
Mme Kübler-Ross Mme de Hennezel sont à l'origine des services de soins palliatifs qui sont enfin ouverts depuis quelques années en Suisse dans les hôpitaux. Et bien sûr de toute la démarche d'accompagnement en fin de vie. Des femmes magnifiques qui ont su faire passer le message.
Belle fin de journée
Martine
Mme Kübler-Ross Mme de Hennezel sont à l'origine des services de soins palliatifs qui sont enfin ouverts depuis quelques années en Suisse dans les hôpitaux. Et bien sûr de toute la démarche d'accompagnement en fin de vie. Des femmes magnifiques qui ont su faire passer le message.
Belle fin de journée
Martine
- Aurélie
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Re: La mort
Bonjour,
Un film sur la fin de vie qui est touchant..."Magnolia"
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Sourire intérieur...Sourire de coeur
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